La Collection Aizome

lavie x Claudia Caviezel

«Je ne voulais pas partir d’une idée fixe et faire quelque chose que la technologie ne permettrait pas», explique Claudia Caviezel à propos des origines de la collection Aizome. Au départ, la seule chose qui était sûre, c’est que lavie voulait lancer un projet innovant avec l’artiste textile maintes fois récompensée.

Loin de la Suisse, dans la région de Gifu au Japon, l’idée a finalement pris forme – lorsque Caviezel s’est retrouvée les deux mains plongées dans les cuves de teinture bleue indigo. Pendant son séjour de trois mois au Japon, la créatrice s’est immergée dans la tradition de l’art textile japonais. Elle y a créé une collection extraordinaire pour lavie, qui comprend des torchons de cuisine, des serviettes de table ainsi que des essuie-mains et des serviettes de douche.

Le bleu, mais dans les règles de l’art

« Aizome » a une double signification poétique en japonais : il représente l’indigo et signifie en même temps « coloré avec amour ». L’amour de la couleur est également ce qui a façonné le travail de Claudia Caviezel depuis de nombreuses années.

Avec de grands gestes et un instinct aiguisé, elle explore la façon dont les couleurs affectent les tissus. Son travail polyvalent va des tissus de haute couture aux aménagements de salles et aux créations de tous les jours.

Au Japon, la designer suisse a été accueillie à bras ouverts et elle a pu apprendre elle-même le métier de la teinture à l’indigo dans la célèbre teinturerie Watanabe. « La générosité avec laquelle les artisans japonais ont partagé leur savoir était touchante », déclare Caviezel.

L’équipe de Watanabe cultive l’indigo dans ses propres champs, la récolte est séchée pendant des semaines puis fermentée. Selon des méthodes ancestrales, on obtient enfin le colorant indigo qui donne aux textiles leur « bleu Japon » caractéristique.

Serviettes japonaises typiques –
des serviettes double face

Okawa et Onsen

Ils sont portés pliés sur la tête dans les bains publics, comme écharpe de sueur autour du cou lorsqu’il fait chaud ou transportés dans un sac. Les Japonais utilisent le textile de multiples façons au quotidien.

Okawa et Onsen de la collection Aizome sont de simples serviettes de toilette et de douche à première vue, mais elles offrent deux textures différentes : un tissu éponge doux et absorbant d’un côté et une fine mousseline de l’autre.

Un tissu qui n’est fabriqué que sur des métiers à tisser japonais spéciaux. L’utilisation d’Okawa et d’Onsen dépend de vous. Pour la salle de bains ou la cuisine, pour une source chaude ou une baignade dans de l’eau glacée.

Foulards typiquement japonais –
mousseline à quatre couches

Suno et Sanuki

Les lingettes multi-usages Suno et Sanuki sont fabriquées en tissu mousseline à quatre couches. Elles sont douces et légères, tout en étant robustes et absorbantes.

Comme toutes les pièces de la collection Aizome, elles sont tissées au Japon en 100% coton et teintes à la main. Suno est la variante unie, disponible en blanc, indigo clair et indigo foncé. Sanuki est la variante bicolore avec des formes circulaires évidées sur un fond bleu.

Sami et Sora

Les serviettes Sami et Sora complètent parfaitement Suno et Sanuki, elles sont fabriquées dans le même tissu de mousseline à quatre couches. La qualité aérée et douce du coton présente une surface naturellement texturée qui rend chaque service de table encore plus belle.

Que ce soit pour un petit-déjeuner du dimanche, pour préparer une table de fête ou simplement pour embellir votre boîte à bento pour le déjeuner.

Le travail manuel comme source d’inspiration

La Collection Aizome est un hommage à l’art de la teinture et aux histoires que les textiles peuvent raconter. Elle associe la curiosité créatrice de Claudia Caviezel à des techniques ancestrales qui ne nécessitent pas de produits chimiques synthétiques et offrent ainsi une alternative durable à la production de masse. Chaque pièce reflète le dévouement avec lequel elle a appris les traditions de la teinture à l’indigo pendant son séjour au Japon – une preuve que le véritable artisanat n’est pas seulement durable, mais aussi profondément inspirant.